Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Réflexions piquantes d'une jeune romaniste
25 octobre 2007

Les surnoms

09C_Soir_e_chez_Aur_lieJe m'appelle Géraldine (Géraldine Olivia Marie pour être complète). Géraldine comme la fille de Charlie Chaplin (un prénom quasiment imprononçable pour les Italiens!). J'aurais dû m'appeler Pauline mais par solidarité fraternelle - et contrainte de sa mère, mon père s'est vu forcé de changer de prénom pour ne pas offenser sa soeur (trompée à l'époque à cause d'une certaine Pauline).

J'ai eu de nombreux surnoms depuis. Mon grand-père m'appelait souvent Didine ou Dinette quand j'étais petite. Sonia et Maryse m'appellent ; ma soeur préfère le prononcer à l'anglaise: Dgey. Une fille en primaire m'appelait Géra - ce que je trouvais affreux.

Mais mon sacro-saint surnom, celui qui définit mon identité, c'est Gégé. A la maison, à l'école, à la danse, on ne m'appelle que comme ça. Je réponds à ce nom, je signe sous ce nom (les textes non officiels, bien sûr) et je considère comme proches les personnes qui abandonnent le prénom pour adopter ce diminutif. Gégé, c'est moi...

Du moins, jusqu'à l'année passée. En septembre 2006, avec onze de mes camarades romanistes, je suis partie en voyage à Prague. Là, l'un d'eux n'a pas pu s'empêcher de noter que j'avais un épi disgracieux au sommet du crâne - épi que je m'efforçais d'aplatir à coups de peigne et d'eau depuis quelques jours - et décide de me rebaptiser Mon p'tit Palmier. De là, Valentin (pour nommer ce baptiseur moderne) a forgé le diminutif Palmy. Voilà! Le surnom était lancé. Il s'est répandu comme une traînée de poudre dans les couloirs de la Place Cockerill de sorte que, à l'université, on ne me connais quasiment plus que sous ce nom.

Je n'ai pas encore de surnom ici. Anne - la romaniste qui est en Erasmus avec moi - continue à m'appeler Palmy. Mais ici, ça ne prend pas. Comme si je ne pouvais être Palmy que dans un contexte déterminé avec des personnes bien spécifiques. Peut-on exporter un surnom? Apparemment non. Non seulement il définit votre identité mais il crée surtout un lien particulier, forcément unique, entre vous et celui - ou ceux - qui vous l'a donné. Le mieux, ce serait encore que les Erasmus et les Padouans me rebaptisent selon leur goût. Quoique... Dgèraldiné (avec une intonation un peu hésitante), ce n'est pas mal non plus!

Publicité
Publicité
Commentaires
T
Bienvenue sur canalblog.<br /> A bientôt ;-)<br /> <br /> www.demotsenmaux.canalblog.com<br /> www.lerogene2.canalblog.com
Réflexions piquantes d'une jeune romaniste
Publicité
Réflexions piquantes d'une jeune romaniste
Publicité